En Ouzbékistan, sur la route, il y a des Daewu et des Chevrolet. Quelques antiquités, genre Lada ou Volga... et c'est tout !
On s'étonne quand même de ne pas voir de voitures européennes ou japonaises... Sardor nous raconte alors l'histoire de l'industrie automobile ouzbèke...
Au moment de l'indépendance, en 91, la nouvelle république d'Ouzbékistan s'est trouvée fort dépourvue... Les Soviétiques ne s'étaient pas vraiment souciés de diversification industrielle... produire du coton, fournir du pétrole et du gaz, c'était le rôle dévolu à l'Ouzbékistan...
Les dirigeants du pays ont très vite fait appel aux savoir-faire étrangers pour jeter les bases d'une économie moderne et d'une production nationale. Pour l'industrie automobile, ils se sont tournés vers Renault et Peugeot. Les constructeurs français sont venus et n'ont jamais donné suite. Les Ouzbeks se sont alors tournés vers Daewu avec qui ils ont rapidement fait affaire. Les Coréens ont construit des usines aux équipements ultra modernes et les petites Daewu ont très vite envahi villes et campagnes... Depuis, Daewu a été racheté par Chevrolet. Voilà la vraie histoire de l'offensive industrielle française à l'international...
Pour les camions, c'est MAN qui a remporté le marché et a construit la plus grande usine d'Asie centrale dans la banlieue de Samarcande...
Un parc moderne...
... et parfois, une pièce de collection...
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