Le marché Tchorsu

ou Chorsou ou Tchorsou selon la langue utilisée. En gros, cela veut dire "4 chemins"... C'est donc à ce carrefour que depuis des siècles les marchands ont proposé des marchandises, celles du pays et celles qui arrivaient avec les caravanes, de l'est ou de l'ouest,  par la Route de la Soie.
Il a été "assaini" par les soviétiques qui ont reconstruit un bâtiment en forme de dôme avec 2 niveaux.

C'est un peu spécial mais on y retrouve l'organisation traditionnelle des marchés d'Asie, par secteurs. Celui des fruits et légumes qui déborde à l'extérieur, celui de la boucherie, pas vraiment conforme aux normes européennes de conservation de la viande ! puis celui du riz et des fruits secs, des œufs, des épices, des gâteaux, des bonbons, des articles ménagers, des poteries, des vêtements...

Un festival d'odeurs qui commence à l'extérieur avec les stands de chachliks, des brochettes grillées à la demande.

Mais le top du top, côté odeurs, c'est les boulangeries ! Déjà, leur pain, une galette à peine gonflée, dorée à souhait et estampillé, quand il est frais, c'est à tomber par terre ! Mais chaud, juste sorti du four.....

Le marché tire à sa fin, les gens flânent, discutent, boivent le thé.
C'est notre premier contact avec les Ouzbeks. Malgré les grands sourires et la curiosité évidente quand nous nous arrêtons devant un étal, la communication n'est pas facile. La langue usuelle c'est le russe. Pas un mot d'anglais... Une fois qu'ils ont compris que nous venions de France, Frantsia, ils sont ravis et invariablement nous saluent en débitant  "PSG, OM, Lyon, Zidane, Barthez" de façon enthousiaste ... Tout fout le camp.... Voltaire, Rousseau, Molière et Victor Hugo doivent se retourner dans leurs tombes....